La mode se schizophréniserait-elle ?

Alors que le soleil brille, que la température monte et que j’ai bronzé le weekend dernier, qu’est-ce que je vois pas sur le shooting mode d’Emmanuelle Alt sur Vogue ??? Hein ??! Ben que la mode est bi-polaire !

Au lieu de voir une Daria Werbowy ou une Gisèle arborant des jambes interminables et surtout toutes dorées, ben je vois qu’il faut encore les enfermer dans des collants pour atteindre le comble du hype ! Et là, on se pose toute la même question : doit-on suivre la mode à n’importe quel prix ? Certes, nous assumons le statut de victime assumée de la mode… Mais quand la victimisation devient plus subie qu’assumée, plus suivie que comprise… Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de dire non !

C’est vrai, rien que d’y penser, j’imagine des jambes étouffées, un collant qui colle à cause de la sueur… Beurk !

Effectivement, je ne suis pas entièrement d’accord avec les filles qui collantisent leurs jambes en plein soleil, tout comme je ne suis pas d’accord avec les filles qui se gèlent l’hiver, sous prétexte qu’elles ont plus de style ainsi… Moi je trouve que le style prend fin, quand je vois davantage la chair de poule que la tenue, ou les auréoles que l’audace stylistique.

Mais je dois me confesser, pas plus tard que samedi soir, j’ai succombé à la tendance. C’est vrai, à toutes règles, son exception. Et bien je pense que l’exception c’est Carine qui l’a justifiée : même si le thermomètre monte la journée, avouons qu’il fait encore frisqué le soir. Et avec une tenue de soirée, ça peut en jeter. Jouer le rôle d’accessoire. D’ailleurs samedi, j’ai enfilé des collants noirs transparents, une mini-robe moulante version 80’, de magnifiques escarpins ouverts noirs, et l’effet était bien là. Je dirais que les collants habillent et empêchent la vulgarité que les jambes nues peuvent conférer, parfois, associées à du mini mini…

Comme pour les élections, c’est à vous de juger et toute perplexité sera comprise aisément…